Il s’était réveillé très tôt dans la matinée afin de pouvoir se rendre dans la forêt afin de refaire le stock de ses plantes curatives et autres. Il avait une réunion plus tard dans la journée donc il n’allait pas pouvoir passer toutes les journées au milieu de la végétation à faire ce qu’il voulait. C’est pour cela qu’il s’était réveillé très tôt afin de se détendre avant de prendre son masque d’elfe sociable. Iliö posé sur son épaule, Elwë quitta sa demeure en direction d’un coin légèrement en dehors de la ville où il savait qu’il pouvait trouver des plantes. Une fois arrivée dans le coin en question, il commença sa quête en pensant à ce qu’il allait devoir faire pendant la réunion. Il savait qu’un débat allait avoir lieu et qu’il allait très certainement devoir donner son avis, mais quel était son avis ? Il n’en savait pas vraiment, il y réfléchirait en temps voulu.

Rentrant vers le milieu de la journée, l’elfe à la chevelure blanche se la coiffa avant de manger quelques fruits et légume, regardant Iliö qui s’était de nouveau endormis. Il soupira légèrement en se remettant à réfléchir, même s’il n’était pas sociable et que les réunions n’étaient pas une chose qu’il adorait, il se devait d’y aller à cause de son métier. Il savait que des elfes plutôt âgé aller venir lui parler afin de prendre des nouvelles, des vieux elfes qui ont connu sa mère et qui ne se gêne pas vraiment de rappeler à Elwë qui était sa mère et qu’il n’est pas réellement plus fort qu’elle en terme de conseil. Même s’il s’est toujours empêcher de leur remettre les idées en place en déclarant qu’ils devaient s’habituer qu’il est un conseiller et non plus sa mère qui est décédé depuis bien longtemps.

Il partit de chez lui quelques temps après avoir mangé, se rendant dans l’un des sommets de l’arbre le plus grand de la ville, il fit un sourire à la réceptionniste, s’inclinant poliment avant de rentrer dans la salle de réunion. Comme à son habitude, Elwë portait des vêtements … amples et plutôt nombreux on peut dire. Un haut noir qui lui coller au corps, on ne voyait ce haut qu’au niveau de son cou puisqu’il avait passé au-dessus une tunique blanche de plusieurs couches renfermé au niveau de son nombril par un nœud doré, il avait également un châle sur ses épaules renfermer au milieu de son torse faisant comme une sorte de cape blanche. Il avait également un pantalon, une tenue qu’il portait plutôt souvent de par le fait qu’elle est agréable à porter mais également parce que c’est un peu sa marque de fabrique, il porte ce genre de vêtement quand il a des réunions surtout.

Saluant les personnes se trouvant dans la salle de réunion, Elwë fut rapidement prit dans un groupe où il discuta avec toutes les personnes s’y trouvait, un sourire plutôt faux sur le visage. Une voie lui fit tourner la tête et il remarqua le premier ministre qui s’approchait de lui, l’appelant de son nom de famille. L’elfe à la  chevelure l’avait déjà vu mais il n’avait pas pris le temps de lui parler autant que ça. Il ne savait pas s’il avait connu sa mère mais peu importe. L’elfe hocha la tête en l’écoutant et s’inclina légèrement en avant pour le saluer.

« Monsieur Malkovski, bonjour. Je me porte bien merci et vous ? Tout s’est bien passé merci… »

Il ne savait pas vraiment si l’homme voulait réellement le savoir, que c’était de la politesse et il savait ce que l’homme voulait savoir : dans quel catégorie il penchait pour le débat. Avec un sourire sur le visage, Elwë fixait son interlocuteur.

« Je suis heureux d’avoir le temps de discuter avec vous, cela fait longtemps que nous n’en avons pas le temps et appelez-moi Elwëwiss s’il vous plait, pas Monsieur Tauronïa. »

Un faux sourire que lui lança l’elfe fit doucement rire le conseiller elfique, après tout, ce genre de sourire est monnaie courante parmi les nobles. Parfois des sourires de politesse, souvent des sourires d’hypocrisie qui n’avait aucun secret pour Elwëwiss. Celui-ci écoute silencieusement les paroles de son interlocuteur, visiblement il ne voulait pas l’appeler par son prénom et il devrait éviter de dire ce genre de chose s’il ne veut pas voir la défaveur des autres anciens pour son égard. Il se fichait bien, au fond de lui, de recevoir la défaveur de qui que ce soit. Après tout, beaucoup d’entre les personnes se trouvant dans la pièce avec lui, sont contre sa présence en ce lieu, il en a donc l’habitude. Il passa une main dans ses cheveux, ne préférant pas répondre à l’elfe noir de peur de recevoir encore un mur dans la figure avec un nom. Il regarda autour de lui en silence, passant un doigt sur le cou de la petite chouette, espérant silencieusement que la réunion ne dure pas trop longtemps, il n’aimait vraiment pas ce genre de chose.

Elwëwiss tourna les yeux vers son interlocuteur lorsque celui-ci se tourna vers lui avec un air sévère sur le visage et les bras croisés sur le bras. Il l’écouta, légèrement étonné. Bien sûr qu’il savait pourquoi il était ainsi convoqué, visiblement le premier ministre se demandait dans quel camp allait être l’elfe aux cheveux blanc. Alors qu’il avait un visage normal pour l’instant, on pouvait remarquer qu’Elwëwiss fut énervé en entendant l’homme parler de sa mère. Il n’aimait pas quand des personnes disaient ce genre de chose, tout simplement parce que ça sonne comme s’il n’était pas digne d’être le fils de sa mère. Qu’il n’était pas… Comme elle. Malheureusement pour le premier Ministre, le conseiller sait parfaitement que sa mère préfèrerait le voir débattre ses idées plutôt que d’écouter comme un idiot les idées des autres et d’être d’accord.

Il passa une nouvelle fois ses mains dans ses cheveux en fixant Vladimir et grogna doucement.

« Tout d’abord, je vous demandez bien de laisser ma mère en dehors de cette discussion. Elle n’était pas une idiote qui suivait les consignes des gens au-dessus d’elle. Je sais qu’elle était quelqu’un de juste, mais je vous prit de la laisser là où elle est. »

Il garda ses yeux planté dans ceux de l’homme et regarda sa place qui l’attendait.

« De plus, j’aimerais vous faire savoir que j’ai bel et bien une idée sur la question. Je suis pour que nous aidions les Drekis. J’ai connu un Dreki beaucoup plus que la plupart des gens. Pour dire vrai, ce Dreki était mon amant à l’époque, je l’ai aidait après qu’il ai perdu son peuple, tout comme j’ai aidais à soigner les notre.*

Elwëwss affichait un sourire narquois alors qu’il regardait l’homme d’un air… provocateur.

Elwëwiss écouta les paroles du premier ministre avant d’aller rejoindre sa place, continuant de penser aux paroles de l’elfe noir. Il savait très bien que sa mère était une femme très respectée dans son travail, elle avait était acceptée par les vieux du conseil, ces mêmes vieux qui sont encore un peu remonté par le rôle d’Elwë comme étant un conseillé elfique. Il passa une main dans ses cheveux en s’installant confortement dans sa chaise, gardant les yeux planté dans celui de Vladimir, caressant de son index sa chouette qui se posa calmement sur la table, juste à côté de sa main. Il écouta naturellement le court discours que le premier ministre offrit aux gens et ferma les yeux en grognant légèrement, ce genre de chose l’énerver un peu, après tout, il voulait, il avait même presque hâte.

La salle se mit soudainement à s’agiter, les personnes commençant à discuter entre eux, criant presque pour se montrer contre, mais personne ne semblait oser prendre la parole franchement. Cela énervé également Elwë, après tout la question était simple et même si la plupart des gens ne l’avouaient pas, ils avaient tous réfléchis à cette question il y a longtemps. Il n’avait pas apprécié les paroles du premier ministre, par exemple le fait que des habitants de la capitale est dit qu’il fallait mettre les Drekis dans des logements beaucoup plus légitimes pour eux que les habitations se trouvant dans la capitale. Après tout, la nature avait fait ces maisons pour les elfes, mais cela ne veut-il pas dire qu’il faut partager ses maisons avec des personnes ayant perdu les leurs ? Est-ce que des personnes ayant perdu leur peuple, leur famille, leur habitation, veulent s’entendre dire qu’ils ne sont pas assez légitime pour vivre dans la capitale des elfes ?

Il souffla doucement en se levant de sa chaise, faisant exprès grincer sa chaise contre le sol. Il passa une main dans ses cheveux en passant ses yeux sur les personnes qui s’était alors tut et il regarda ensuite le premier ministre dans les yeux.

« Avec respect, j’aimerais dire quelque chose. Je suis d’accord sur le fait que la nature a construit ses habitations pour les elfes, de cela je suis conscient et je suis d’accord. Mais la nature nous a donné des connaissances pour pouvoir les partager avec les autres, à fait des maisons grandes pour que nous pouvions la partager. Les Drekis ont perdu leur peuple, leur famille, leur maison, tout ce qu’ils connaissaient n’existe plus maintenant. Est-ce qu’il faut rajouter à leur malheur le fait que nous ne les trouvons pas asse z légitime pour vivre avec nous ? Essayez de vous mettre à leur place, imaginez que vous avez perdu votre maison, vous avez vu votre famille, vos amis, mourir devant vos yeux… Ne voudriez-vous pas que des gens vous viennent en aide sans vous insultez d’illégitime. »

Il avait gardé, pendant tout le long de son petit discours, les yeux plantés dans ceux du ministre. Il tourna la tête pour regarder les gens autour de la table.

« Les Drekis sont respectueux et sauront se faire discret dans notre capitale, il faut leur laisser la chance de nous montrer ce dont ils sont capable… Nous devons prouver à notre peuple que les Drekis sont des personnes pouvant être proches de la nature… Voilà, j’ai dit ce que j’avais à dire… »

Elwëwiss se réinstalla dans sa chaise, sûr de lui.

« Bien dit petit ». Petit ? Sérieusement ? En entendant ses mots, Elwë fit une petite moue, est ce que les sages le prenne toujours pour un elfe jeune qui n’a rien à faire au conseil ? Ils pensent qu’il n’est pas légitime d’être conseiller ? Qu’il n’a pas eu le meilleur maitre en apprenant avec sa mère, l’ancienne conseillère ? Il était cependant heureux, visiblement d’autre personne du conseil partager son avis, cependant cela n’était pas gagner. Certes les habitations étaient, pour certaines, habités par des elfes, mais la capital était assez grande pour pouvoir loger d’autre personne, cela est injuste de dire au Drekis d’aller vivre ailleurs, en quelques sortes. Ses yeux étaient toujours posés sur le premier ministre qu’il écouta une fois qu’il se mit à parler.

Il y avait certains points qui contrarier l’elfe aux cheveux blancs. « Il est difficile de bien s’intégrer quand on viens de nulle part », il n’était pas d’accord. Si les gens venant de quelques parts sont en difficulté pour s’intégrer dans la capitale, c’était parce qu’il y avait des personnes qui n’étaient pas d’accord de leur présence. Les Drekis ne venait pas de nulle part, il venait d’un endroit qui était désormais détruit, ce qu’ils ont connus à était radier de la carte mais les elfes devraient en rajouter en les excluant de la capitale ? Il laissa la jeune femme parler sans quitter des yeux le premier ministre et une fois qu’elle fut assise, il se leva de nouveau afin de parler. Il était conseiller, donc il pouvait au moins se permettre de conseiller les vieux elfes encore enfermer dans un âge qui était complètement perdu.


« Je ne suis pas non plus d’accord avec vous monsieur le premier ministre. Je sais que des personnes pensent ici que je ne devrais même pas être dans le conseil, mais ma mère était une personne très qui m’a inculqué certaine de ses pensées dont une. Si les personnes n’étant pas Elfe ont des difficultés à s’intégrer dans la capital Elfique, c’est tout simplement à cause des personnes pensant qu’ils ne sont pas digne d’y vivre. Nous ne sommes pas une race supérieur qui devrait exclure des personnes non pur à leurs yeux, c’est de la bêtise. De plus les Drekis ne viennent pas de nulle part, ils viennent d’un endroit qui n’existe plus. Ce sont des personnes civilisés qui sauront bien se comporter, ce n’est pas une bande de sauvage qui vont tout casser. J’ai rencontré un Dreki qui était débrouillard, je l’ai soigné, je lui ai sauvé la vie comme j’ai sauvé la vie des nôtres. Nous devons leur donner une chance de vivre dans la capitale, si cela se passe mal, nous verrons ensuite. Mais si cela se passe mal, il faudrait vous demandez une chose : est-ce que cela a tourner mal à cause des Drekis ou à cause des Elfes qui pensent qu’ils ne sont pas digne de vivre dans la nature ? J’aimerais enfin rajouter une petite chose. Les Drekis ne sont peut-être pas aussi proche de nous de la nature, mais ils étaient les seules à pouvoir monter sur les Wyvernes, ils étaient doués et le sont toujours plus que nous dans un domaine qui est pourtant celui de la proximité avec des créatures de notre monde. Laissons leurs une chance avant de les emmener diréctement à leurs fins puisqu’ils vivront dans un endroit qu’ils ne connaissent pas en se sentant malaimé et exclue d’une société qui devrait les aider à la place de les blâmés. Voilà j’ai terminé. »

Il s’assit calmement à sa place, regardant le premier ministre avec un petit sourire au coin tandis que des petits chuchotements étaient en train de se faire entendre. Un homme de l’autre côté de la table se leva alors en regardant l’elfe aux cheveux blancs ainsi que la femme qui avait parlé avant lui.

« Nous n’allons pas condamner les Drekis mais seulement les mettre dans un endroit qui est pour eux, un endroit où ils auront leurs propres places, nous n’avons pas à se mettre sur le dos un problème créer par une autre nation. Ce serait stupide surtout qu’on ne sait pas s’ils sont vraiment aussi respectueux que cela, du moins dans la vie de tous les jours. »

Et voilà un autre elfe réfractaire au changement, Elwëwiss lui lança un regard froid puis reporta son attention sur le premier ministre. Monsieur le premier Ministre, est-ce que vous avez fait en sorte d’avoir beaucoup de conseiller pour vous pour assurer votre victoire ou est-ce que vous voulez montrez à tous que la présence d’Elwe au conseil n’est pas aussi légitime que cela ? Si les Drekis n’étaient pas accepter dans la capitale, l’elfe aux cheveux blancs va avoir honte d’appartenir à un peuple si radin.